Dans une récente étude d’Accenture, 93 % des cadres interrogés déclarent que l’innovation est essentielle au succès à long terme de leur entreprise. Dans ce même sondage, seulement 18 pourcents estiment que les efforts d’innovation entrepris par leur organisation leur procure un réel avantage. Au-delà du discours stratégique, la question posée est liée au « comment ? » décliner de façon pragmatique et efficiente l’innovation dans l’organisation. Dans ce long pipeline qui sépare l’identification du problème au succès de marché, ce sont souvent les phases amont qui posent question quant à leur efficience. Et force est de constater que l’entreprise peine à sortir du cercle vicieux habituel: 1. Incitation à proposer des idées (en élargissant le cercle parfois hors l’entreprise) 2. Collecte (numérique ou pas) de ces idées 3. Tri (avec des filtres parfois contestables) 4.Poursuite vers des développements (ou échecs dont on tire les enseignements) Que l’on réfléchisse à l’échelle d’un individu, d’un groupe ou d’une entreprise, ce type d’activité créative se résume souvent a un exercice en vase clos (dont on tente d’élargir au maximum le rayon). La robustesse d’une telle activité pose alors question. Pourtant, nous sommes entrés depuis quelques décennies dans l’ère du numérique, de l’intelligence artificielle et des masses d’information en croissance exponentielle circulent librement sur le web. Des applications destinées à en faire usage sont nées (par exemple Watson est proposé désormais librement par IBM) mais si Watson se révèle être un allier dans le tertiaire (Banques et assurances) pour converser avec des utilisateurs, il n’apporte pour l’heure pas de réelle valeur ajoutée dans le contexte de l’invention appliqué aux R&D industrielles. Les membres de la chaire abordent donc leur partenariat au travers des questions suivantes : Comment aider l’entreprise et les acteurs de sa R&D à entrer en logique d’efficience concernant l’activité inventive ? Quels usages imaginer pour la collecte, l’exploitation et la redistribution des masses d’informations résidentes sur l’internet vers les équipes projet ? Quels outils inventer pour aider l’acteur de l’innovation dans l’entreprise dans son quotidien ? La Chaire industrielle en Conception Inventive travaille depuis 2006 à la construction d’outils et de méthodes pour formaliser une telle activité dans les organisations. Elle alimente ses réflexions des théories existantes de l’innovation et de la conception (Par exemple la TRIZ) et fait le lien avec les dernières technologies de l’intelligence artificielle et de l’internet pour construire des prototypes logiciels prêts à être bêta-testés par nos partenaires/donateurs depuis nos serveurs. En parallèle, la chaire a su créer un lien privilégier entre ses membres dont certains se côtoient depuis plus de 10 ans. Autant d’opportunités pour apprendre et développer les outils de demain sur les bases de nos expériences communes.
Depuis 2006, nos échanges au sein de la chaire ont abouti au constat que pour accompagner de façon efficace un changement de pratiques, l’outil informatique présentait essentiellement deux avantages : Tout d’abord, un des principaux reproches à l’encontre de la TRIZ était de dénoncer son manque de clarté, son flou, le fait que la justesse de sa mise en pratique ne dépends que du fait d’être expert.Informatiser un processus, c’est le désambiguïser. L’obligation algorithmique sous-jacente à la construction d’un logiciel est donc de nature à faire taire ce type de reproches. On ne peut pas accuser quelque chose de logique (un logiciel) d’être une chose ambiguë. Le second avantage, c’est qu’à l’heure de la génération Z, l’outil informatique est probablement le médiateur qui manquait à notre démarche pour être pratiquée en masse et plus s’imposer comme un standard de conduite des projets de rupture. En empruntant cette voie, nous avons alors découvert l’ampleur de la tâche : aucun outil formel de conduite des activités inventives n’existe, aucune source de nature à simplifier la tâche n’existe. Et la TRIZ présente de nombreuses zones floues qu’il va falloir étudier une à une. Bref, il allait falloir démarrer d’une feuille blanche et tout écrire.
SimplySolve is an interface to help beginners in Inventive Design ...
PhysiSolve is an interface to help engineers formulating their problem ...
FINDER (Framework for INventive DEsign Research) is a front-end web-environment ...
PIXSEB (Pilotage de l’Innovation par l’indeXation SEmantique des Brevets) is ...
IDEAS (Inventive DEsign leArning System) is a learning platform for ...
Notre équipe a également développé différents outils permettant d'assister les utilisateurs des différents logiciels dans leurs tâches.
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