Introduction
Commençons par nous demander pourquoi ce produit existe t'il. La démocratisation des trotinettes électriques et l'abandon des voitures au profit des vélos pour faire de petits trajets a fait considérablement augmenter le nombre d'utilisateurs de casque de protection routière. Ces casques posent un problème d'encombrement certain qui décourage plus d'un cycliste qui préfèrent effectuer leurs trajets sans casque afin de ne pas être encombré. L'idée d'un casque pouvant alors se ranger dans un petit compartiment afin de ne pas emcombrer l'utilisateur vient alors directement à l'esprit. Mais comment créer un tel produit ?
La difficulté de ce projet est de concevoir un casque qui soit à la fois pliable et qui protège l'entièreté du crane de l'utilisateur, tout en adaptant une démarche qui s'inscrit dans les concepts de développement durable et d'économie circulaire.
Nous visons également à faire un casque pouvant s'inserer dans la poche avant d'un sac à dos afin de nous donner un objectif concret.
Nous avons tout d'abord commencé par faire l'état de l'art des solutions déjà existantes afin de dégager la solution qui nous parraissait la plus intéressante.
Finalement, on trouve trois catégores de casque pliable sur le marché : pliage par écrasement vertical et horizontal, par pliage complexe en 3 temps et les casques qui peuvent se recroqueviller sur soit même.
Or, toutes ces méthodes de pliage ne permettent pas une réduction de volume suffisante pour pouvoir ranger le produit dans un emplacement pratique et stratégique.
Le casque que nous retiendrons pour la suite de notre projet est le casque plixi fit de décathlon car il est celui qui propose la meilleure diminution de volume.
Problématisation
La suite de notre démarche est de problématiser les différents points que nous voulons améliorer comme montré ci-dessous :
Toutes ces données et ces problèmes sont ensuite mises en coordinence dans la matrice Trizz :
La matrice nous a ensuite associé les différents paramètres du problème pour ressortir les solutions les plus adaptées au problème. En abscisse nous avions la résistance aux chocs et en ordonné la compacité de notre casque.
Recherche de solutions
Nous avons par la suite cherché des solutions innovantes dans chacune de ces recommandations. C'est la section segmentation nous a apporté la première solution. Nous avons trouvé une technologie qui permet de mieux protéger l'usager sans pour autant entraver la pliabilité de notre casque appelée MIPS (Multidirectional Impact Protection System).
Des ingéneurs suisses ont conçu une "peau" sur la partie extérieure du casque capable d'absorber une partie de la rotation de la tête lors d'un choc. Une innovation qui nous est très utile car cette rotation après impact est l'une des principales causes de lésion grâve que subit le cerveau pendant un accident.
La membrane extérieure va s'étirer à la manière de la peau humaine pour provoquer un moment dans le sens opposé à la direction de déplacement pour freiner la rotation et éviter que la tête de l'usager vienne percuter les parois du casque. Cette technologie vise à faire tendre un choc élastique en choc mou qui est préférable pour éviter les rebonds et donc des chocs à répétition.
Les solutions suivantes que nous avons envisagé utilisent le biomimétisme. Notre inspiration principale a été l'ankylosaurus, un dinausore qui peuplait la terre il y a plus de 68millions d'années. Ce specimen était doté d'une carapace de crocodile préhistorique qui lui permettait à la fois de mouvoir son dos et d'avoir une protection très efficace contre les agresseurs :
Cette prouesse était due au fait que les grosses protections que vous pouvez voir sur l'image ci-dessus étaient reliées entre elles par des plaques osseuses dermiques qui qu'en à elle étaient souples. L'ankylosaurus était capable de se mettre en boule pour protéger les zones sans protection, notamment son ventre.
Ce dinosaure nous a inspiré à faire un casque bi-matière avec une membrane souple qui relie des blocs rigides capables d'absorber les chocs.